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Groupe d'Etude et de Réflexion des Hôpitaux Non Universitaires
Trait d'union entre tous les acteurs de l'hospitalisation
 
Annales des éditoriaux
 
 

Avril 2012, PARIS, le bureau du GERHNU
Octobre 2010, Compiègne

Novembre 2009, Le bureau du GERHNU, Paris

Mai 2008 , Le bureau du GERHNU,TOULON
AVRIL 2007, Françoise JUNGFER
Juin 2006, Françoise JUNGFER
MAI 2005, Françoise JUNGFER
Mai 2004, Marcel Christian CADUC-Philippe BROFFERIO
Mai 2003, Pascal CHEVALLIER
Mars 2002 Solange ZIMMERMAN,.Odile NICOLAS, CH GAP, Février 2002 Jean-Jacques PICARD, CHALONS EN CHAMPAGNENovembre 2001 Marc BRAY. CH SUD FRANCILIENJuin 2001 Philippe RENOU, CH LE MANS
Février 2001  Jean-Noël PAROLA , CH SAINTES

 

 

Entre réel et virtuel, quels choix pour l’hôpital de demain ? Tel est le thème des 71e journées du GERHNU.
Comment seront  les hôpitaux dans 30 ans ?
EDITORIAL

Le travail que nous mènerons avec les conférenciers et les congressistes est un difficile exercice visionnaire  pour  décrire, sans aucune ambition d’exhaustivité, quelques orientations fortes et ainsi  contribuer  à l’anticipation du système de santé.

Nous étudierons les évolutions tendancielles de la population : démographie, répartition territoriale, besoins de santé … Nous réfléchirons au futur de la relation de chacun et de la société à la maladie, à la qualité de vie, à la mort, aux soins et à leur financement. Nous aborderons quelques domaines structurants tels le vieillissement, la santé mentale ou la chirurgie.
Parmi les sujets organisationnels, nous nous questionnerons sur une redéfinition de la proximité occasionnée par l’évolution des technologies et une dissociation de l’hébergement et du soin au profit de la liberté des personnes. Comment  l’hôpital s’intégrera-t-il dans les parcours de soins, aux côtés de « Virtual Clinic » municipales, de la robotique et de la télétransmission mondialisée ?
Nous approfondirons les futurs contours des métiers de la santé (compétences nécessaires  et partage des rôles) et particulièrement le métier de médecin : quel lien université hôpital ? Quelles méthodes d’apprentissage futures? Quels modes d’exercice ? Quelle part de rôle social et de participation aux décisions éthiques individuelles et collectives?

Dans 30 ans l’hôpital sera toujours là, dans les « parcours de santé » de l’ensemble de la population et la réflexion se basera  sans doute encore sur les  indicateurs de qualité des soins et de vie des patients ainsi que d’efficience économique. Le GERHNU vous convie à venir l’imaginer, performant et humain, tel que la société et les professionnels le souhaiteront.

Le Bureau du GERHNU

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70è JOURNEES, "L'INFORMATION A L'HÔPITAL"
7 & 8 octobre 2010

Synthèse

Editorial
En amont de la stratégie, pour se connaître, pour se projeter dans l'avenir, pour améliorer les pratiques, il y a l'information.
La politique nationale s'oriente clairement vers le développement du recueil de données concernant les établissements d'hospitalisation.
C'est le thème que le GERHNU a choisi de questionner pour ses 70° Journées.
Quelle information pertinente à l'intention de chacun des acteurs du système de santé : public, hospitaliers, partenaires et tutelles ?
Quels sont les requis pour que l'information renseigne sur l'à propos et la qualité du service rendu ?
Comment en assurer la fiabilité, l'intelligibilité, l'usage non dénaturé par une exploitation inappropriée ou dévoyée ?
Quel contenu pour répondre aux priorités des uns, aux injonctions des autres et aussi aux préoccupations spécifiques de chacun ?
Comment l'information doit-elle être produite et diffusée au bon niveau d'implication des professionnels ?
De quelles informations a-t-on besoin en référence avec les données comptables, médicales, le PMSI ?
Quelles contributions et quels pièges recèlent les nouvelles technologies ?
Et bien sûr aussi, comment transformer les données recueillies en information puis en connaissance ?
Comment communiquer ?
En une période où confiance à priori et spontanéité ne sont plus de mise, l'information est l'enjeu d'une démocratie sanitaire efficace et transparente.
Contribuer à la construction de cette culture partagée nouvelle et nécessaire, telle est l'ambition de cette session du GERHNU.

Le Bureau du GERHNU

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69° Journées du GERHNU, "La décision à l’Hôpital"
 
5 et 6 novembre 2009
, PARIS (Pitié-Salpêtrière)

SYNTHESE
, programme et diaporamas dans "ACTES"
Editorial

Le séminaire se positionne dans la toute nouvelle organisation interne et environnementale et en prolongement de ce qui nous a mobilisés en 2005 à Ajaccio et à Toulon en 2008 : l’Ethique et l’Argent. La loi HPST doit être un moyen de réaliser enfin ce qui  a été présenté comme un dogme : « le patient est au centre de nos préoccupations ».
La décision à l’hôpital se doit d’être fondée sur le besoin des patients et sur les bases médicales malgré la contrainte croissante de la dimension économique. Elle se réfléchit auprès du patient et avec lui, à l’intérieur de l’établissement et au niveau des territoires et du pays.

Face à un système complexe, le questionnement est multiple.
Comment l’homme, seul et en collectivité de travail, construit-il une décision ?
Comment produire et utiliser une information pertinente, compréhensible et partagée ?
Comment faire émerger les initiatives et s’accorder aux grandes causes nationales ?
Comment organiser au mieux  les rôles des acteurs dans le processus de décision ?
Quelles hiérarchies pour un fonctionnement collégial et consensuel ?
Quelles doivent être la place des différentes  instances ?
Quels moteurs pour une réactivité adaptée ?
Quelle est l’articulation dans la communauté hospitalière de territoire ?
Quel est le partenariat optimal entre instance régionale et professionnels hospitaliers ?

La loi incite à une vision nouvelle et le GERHNU propose de réfléchir aux leviers de la réussite de ce dispositif au travers de l’optimisation des processus de décision.

Le Bureau du GERHNU

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Les 68èmes journées ont eu lieu à TOULON
les 30 et 31 mai 2008
"L'Hôpital des pôles et l'argent"
Programme
Les conclusions sont disponibles sur la page ACTES (Synthèse)


EDITORIAL

A l’heure où les pôles sont constitués et commencent à fonctionner, les hôpitaux français restent confrontés à de graves difficultés financières. Le GERHNU a donc décidé d’aborder un thème « qui fâche » mais qui nous concerne tous :  l’argent. Les hospitaliers que nous sommes raisonnent en professionnels de santé et en citoyens. Nous devons l’accueil, la bien-traitance et le prendre soin. Nous devons respecter les règles éthiques et de déontologie et aussi les contraintes financières. Nous devons nourrir le système d’équité et réaliser les meilleurs soins au meilleur coût. En écoutant les Conférenciers, nous ferons un point sur la situation actuelle. Nous aurons une approche philosophique et éthique. Nous réfléchirons aux règles du jeu des recettes et des dépenses, notamment au travers du décodage des tarifs, des stratégies d’achat et de la rémunération du travail médical. Nous écouterons le retour d’expérience de plusieurs collègues.
Puis en ateliers, nous essaierons de dégager des pistes d’efficience médico-économique : comment optimiser la qualité des soins et les façons de travailler ?
Comment observer au travers de tableaux de bord sans tomber dans le piège d’une gestion comptable immédiate, limitée au coût direct du soin ? Comment se répartir la gestion et les responsabilités d’arbitrage ? Et puis surtout quel est le poids de l’argent sur l’exercice de nos métiers ?Ainsi, le GERHNU, en réfléchissant au juste positionnement de l’hôpital public entre entreprise commerciale et zone franche, apportera sa contribution à l’enjeu politique national qu’est le financement de la santé.

Le Bureau du GERHNU

Décembre 2007

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Les conclusions des 67èmes Journées du GERHNU ont fait l’objet d’une communication aux journaux HOSPIMEDIA et APM.
Elles ont été présentées (dans l’ordre chronologique) à :

Madame Annie PODEUR, Directrice, DHOS
Madame Danièle TOUPILLER, Directrice, CNG
La Conférence des Doyens de Facultés de Médecine
Monsieur le Professeur Yves MATILLON, Conseiller de Madame la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Monsieur le Professeur Pierre-Louis FAGNIEZ, Conseiller de Madame la Ministre ..de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Monsieur le Professeur Jean François BACH, Chargé de Mission pour la réforme de la 1ère année des études de Médecine

67è journées
SENS, 27 et 28 AVRIL 2007


Les études médicales: savoir, savoir faire et savoir être,
vers un Certificat d'Aptitude Professionnelle?

Editorial

Pour ces 67ème journées le GERHNU vous convie à partager une réflexion sur les évolutions des études médicales face aux changements majeurs de l’exercice des métiers médicaux. Après avoir écouté des conférenciers représentatifs de la société civile, des institutions, de l’université et des professionnels en exercice, trois axes seront développés en ateliers:

Quels requis pour accomplir au mieux la relation à l’autre, avec les malades et leur entourage, dans le contexte social actuel, l’évolution des besoins de santé vers la prédiction, la prévention et l’éducation, le changement des valeurs et des fondements de la relation avec le praticien ?

Comment assumer le rôle de plus en plus prégnant de  professionnel actif dans le système de santé dans le cadre de la réorganisation du fonctionnement hospitalier et plus largement des enjeux médico-économiques menaçants ?

Par ailleurs, faut-il repenser la sélection des candidats à ces métiers dont l’exercice, au-delà des savoirs scientifiques, fait tellement appel à l’humanisme et aux partages  interprofessionnels ?

Nous serons accueillis par le Centre Hospitalier et la Municipalité  de SENS, ville riche de son histoire de capitale impériale romaine, de métropole de province ecclésiastique … et de son dynamisme présent.

Françoise JUNGFER

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66° Journées du GERHNUL’hôpital malade de sa violence ? Diagnostic et traitement
9 et 10 juin 2006 à HAGUENAU

La violence dans les rapports entre les patients et les hospitaliers a fait irruption au grand jour depuis quelques années. Dans l’hôpital où maladies et traitements génèrent une charge émotionnelle forte, il semble que la violence existe aussi entre les professionnels sous forme d’agressions physiques ou plus souvent de harcèlement insidieux. Les violences dans les relations au travail, indissociables et inséparables de l’environnement sanitaire et sociétal, comment s’en prémunir et les dépister, comment traiter et prendre soin des agresseurs et des victimes ? La violence…. Et si on en parlait calmement ?

Françoise JUNGFER

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65è Journées du GERHNU "Quelle éthique pour quel hôpital?"

20 et 21 MAI 2005 AJACCIO, CORSE

Ce début du XXIéme siècle est porteur d'un enjeu de santé et de bien-être. Comment nous, hospitaliers, pouvons nous y contribuer? Le GERHNU vous convie à y réf l échir sous plusieurs angles de vue: les missions de service public et les contraintes de financement, les évolutions scientifiques et sociétales. Nous écouterons les points de vue d’un ancien ministre, un philosophe, un économiste et un juriste. Nous aurons un panorama des orientations prises par nos voisins européens. Usager, médecin libéral et ARH nous diron t leurs attentes. Nous entendrons les retours d'expér ience de nos collègues, directeurs et médecins. Nous parlerons des vieilles personnes, de la fin de vie et des maladies orphelines. Et enfin, selon l'habitude du GERHNU, nous mettrons en synergie nos idées dans deux ateliers, afin d'apporter notre contribution aux réflexions en cours.

Deux jours dans l'île de beauté pour construire une vision sereine de l'avenir de l'hôpital.

Françoise JUNGFER
Présidente
janvier 2005

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Janvier 2004

Peinture : Marc Chapaud

63èmes Journées du GERHNU
les 14 et 15 mai 2004 à DRAGUIGNAN (Var)

"Contrats et statuts des médecins ; un déterminant de l'organisation de l'hospitalisation ? Une approche europénne". EDITORIAL "On n'a servi à rien tant qu'on a n'a pas apporté quelque chose dans la vie des gens"

Cette réflexion de Joseph Schumpeter peut s'appliquer avec une certaine évidence à l'existence du GERHNU et surtout au thème retenu pour ses 63 èmes Journées.   A l'heure où une remise en cause s'engage au sujet de notre système de santé, les professionnels que nous sommes doivent apporter leur propre contribution, conditionnés par le souci de l'intérêt général et par une qualité des soins que nos compatriotes sont en droit d'attendre. Trop de réformes ont été engagées depuis deux décennies sans réel succès (budget global en 1983, départementalisation en 1984, réforme hospitalière en 1991, ordonnances en 1996). Toutes, semble-t-il, ont ignoré la démographie médicale pour diverses raisons avec l'introduction d'un numerus clausus peu conforme aux besoins et à une réelle politique prospective. Aujourd'hui, nous constatons une situation particulièrement préoccupante concernant le devenir de notre système de santé, basé sur la solidarité et l'accès des soins à tous. Peut-on réellement, sans introduire une responsabilité personnelle et une volonté sans faille des diverses catégories de professionnels de santé, construire un système efficient digne d'une démocratie moderne ? Dans ce contexte, la place et le rôle des médecins dans les structures hospitalières, à travers les possibilités offertes par leur statut, nécessitent d'être analysés et discutés alors que les grands axes de la "nouvelle gouvernance" commencent à être connus. Pour cela, la comparaison entre secteur public et privé peut être déjà un premier élément important à prendre en considération, compte tenu des complémentarités à développer entre ces deux secteurs. De même, la connaissance des expériences vécues chez nos voisins européens ne peut que nous aider et guider nos propositions. Ce séminaire nous donne donc l'occasion d'aborder, à partir d'un thème fondamental "Les statuts des médecins", de manière plus large le fonctionnement de nos institutions et leur place dans la société actuelle.   Soyons alors vrais et réfléchis pour apporter des idées novatrices à la construction de notre nouveau système de santé.

Marcel Christian CADUC
Directeur du Centre Hospitalier
de la Dracénie

Philippe BROFFERIO
Président de la CME

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Janvier 2004 Le mot de la présidente

Que ce soit en France même ou dans l'ensemble du monde, les conditions d'exercice, les statuts et les contrats des médecins du secteur d'hospitalisation sont très diversifiés.

A ce moment de l'évolution du système de santé en matière de statuts et gouvernance, le GERHNU et le Centre Hospitalier de DRAGUIGNAN vous invitent à réfléchir sur les liens des différents systèmes avec l'exercice du métier médical. Y- a -t-il un impact sur la production de santé et de soins, les relations interprofessionnelles, la relation à la structure ? Sur la réalisation de la vie professionnelle et le positionnement des médecins dans la société ? Quels sont les enseignements de l'existant : dans le secteur public, privé à but non lucratif ou lucratif, en Europe, en Nord Amérique ? Le statut fait-il le métier ? Faut-il conserver une diversité des conditions d'exercice ? Existe-il un statut cible ? Après une série de conférences qui nous apporteront la vision d'observateurs et d'acteurs de terrain, nous travaillerons en atelier pour construire des idées force pour un exercice médical serein et de qualité au service des patients et ainsi contribuer au changement du monde français de l'hospitalisation.

Françoise JUNGFER......

BRIVE
printemps 2003

La place de l'évaluation des pratiques professionnelles
à l'hôpital :
entre accréditation et recertification
vers une optimisation de la qualité

Objectif qualité… tel est le but que se proposent d'atteindre les méthodes d'évaluation, d'accréditation et de recertification.
N'est ce pas la meilleure réponse aux attentes légitimes du public, de mieux en mieux informé, que de bénéficier de la meilleure qualité des soins quelque soit l'établissement auquel il s'adresse.
N'est ce pas également la meilleure réponse aux préoccupations du gestionnaire quant à l'utilisation optimale des ressources.
En outre, ces démarches constituent un rempart face aux possibles dégradations du système de santé liées aux diverses contraintes, économiques, mais aussi conjoncturelles au regard de la mise en place de la réduction du temps de travail et des difficultés de recrutement des personnels de santé compte tenu de la démographie.Nul ne peut échapper aujourd'hui à la culture de l'évaluation.L'accréditation des établissements de santé a été mise en place dans notre pays depuis 1996 et elle mérite aujourd'hui que l'on s'interroge sur ses apports et ses perspectives.
Mais, prenons garde cependant qu'elle ne devienne un outil de planification. Elle pourrait contrarier l'égalité d'accès aux soins à tous et y perdrait sa légitimité.Aucun professionnel de santé moins que tout autre ne pourra faire longtemps l'économie de la preuve du maintien et de la réactualisation des ses compétences. Les expériences étrangères et le consumérisme mondial l'y obligerait si d'aventure il espérait y échapper. Reste à déterminer sous quelle forme elle pourrait être mise en œuvre : contrôle des connaissances, examen de passage, recertification, etc.Mais, ne nous y trompons pas ces méthodes n'évaluent que les aspects techniques de notre exercice et ne doivent pas occulter l'Homme dans toutes ses composantes : l'euthanasie, la prise en charge de la fin de vie ne sont-elles pas, entre autre au cœur de nos préoccupations actuelles.
Mais pouvons-nous nous interroger sur les aspects éthiques sans avoir au préalable vérifié l'excellence de nos pratiques professionnelles ?Tel sera le thème des 61e journées du GERNHU qui se dérouleront à BRIVE les 23 et 24 mai prochain.
Brive constituera une terre d'accueil féconde à la réflexion et permettra comme le suggère sa dénomination " riant Portail du midi " d' y percevoir un nouvel éclairage.
Dr Pascal CHEVALLIER - CH Brive Lagaillarde
Le Centre Hospitalier et la région du pays de Brive sont honorés d'accueillir les 61ème journées du GERNHU. A l'heure où de nombreuses interrogations parcourent le monde hospitalier, il semble plus que jamais impératif que nous réfléchissions sur nos pratiques. Ne soyons pas des nostalgiques du passé, des porteurs de désespoir mais au contraire regardons résolument vers l'avenir.Si nous acceptons sincèrement "l'évaluation des pratiques professionnelles à l'hôpital", nous acceptons par là même notre propre remise en cause qui est la seule source d'évolution."L'optimisation de la qualité " ne peut qu'être un élément dynamisant de l'avenir si là aussi nous délaissons les gémissements inutiles pour s'engager dans la voie de "l'évaluation des compétences".La douceur du pays de Brive, et vous le verrez, sa volonté de se tourner vers l'avenir pour relever les défis d'un département vieillissant vont stimuler votre réflexion.C'est vraiment tout ce que je souhaite.Alain GAILLARD - directeur- CH Brive Lagaillarde

Le Mans septembre 2002
L'HÔPITAL AUTREMENT

L'hôpital est une organisation complexe traversée par de nombreuses influences économiques, technologiques, politiques, voire éthiques, de plus en plus prégnantes, avec une accélération et une confluence jamais égalée dans notre histoire hospitalière.Dans le même temps, le comportement des usagers a changé. Ils souhaitent une prise en charge plus globale, être acteurs de leur propre santé et bénéficier d'un suivi mieux organisé entre l'hôpital et les autres acteurs de santé.Tout cela implique de nouvelles organisations, de nouveaux modes de management, de nouvelles relations entre professionnels de santé aussi bien à l'extérieur de l'hôpital qu'à l'intérieur.Ces changements sont source d'inquiétude pour les professionnels mais aussi pour les usagers. Ils doivent être conduits avec clairvoyance et lucidité. L'expertise du sociologue et/ou de l'ethnologue, pour peu qu'ils soient avertis des enjeux de la santé, peuvent être utiles pour porter un diagnostic sur nos pratiques.Comme dans toute organisation, à fortiori complexe, les hospitaliers ont besoin d'une réflexion pertinente sur l'évolution de leurs missions, sur la place et le rôle de l'hôpital dans le système de santé et sur les réformes à entreprendre pour favoriser une adaptation plus volontariste et plus confiante des structures et des modes de fonctionnement.C'est le pari pour " L'hôpital Autrement " dont la réflexion est organisée autour de quatre questions simples mais fondamentales. L'hôpital jusqu'où ? L'hôpital soigne des individus, il doit aussi être jugé à l'aune de son efficacité collective, dans une approche de santé publique.L'Hôpital avec qui ? L'hôpital s'inscrit de plus en plus dans une problématique de réseaux qui passe par une stratégie d'alliance avec ses partenaires naturels en matière de santé, médico-social, voire social. Cette évolution est souhaitée par la population, les techniques médicales l'autorisent et les procédures administratives, même imparfaites, le permettent.L'Hôpital comment ? L'hôpital doit être libre de s'adapter. Il doit, en contrepartie, en assumer la responsabilité en rendant compte à la collectivité publique de son utilité et de son efficacité. Pour cela, il est nécessaire d'assouplir ses règles de gestion et d'organisation.L'Hôpital pour qui ? L'hôpital est traditionnellement le lieu de lutte de tous les pouvoirs. La clinique commerciale parfois en profite et l'usager, de temps à autre, en subit les conséquences.Elle est souvent décourageante pour les professionnels et inefficace pour la santé de nos concitoyens. Ces phénomènes aboutissent à une sorte de corrosion, insidieuse et pernicieuse, de la finalité de la mission du service public hospitalier.
Si l'avenir n'est jamais certain, il est nécessaire de l'imaginer.

Dr Antoine PERRIN

GAP - Mars 2002 - Le poids des contraintes, la force d’innover ?
Vers une organisation hospitalière au service des usagers et des professionnels

  
Les établissements publics de santé connaissent une période de questionnement sans précédent, soumis aux contraintes générales de maîtrise des coûts, de modernisation accélérée, d’amélioration continue de la qualité. Simultanément les adaptations liées à la réduction du temps de travail, à la problématique de démographie médicale et infirmière, à l’ouverture des réseaux ville hôpital, à la reconnaissance d’une place authentique pour l’usager citoyen rendent impératives de nouvelles organisations.
 
Chacun admet la nécessité rapide de ces changements pour l’hôpital futur, et la volonté des acteurs institutionnels de rechercher les adaptations structurelles qu’ils induisent, au niveau de la gestion économique, de celle du temps, ou de l’information.
 
En sus, apparaît aussi le déficit en données d’analyse pertinentes quant à la description précise de l’activité médicale, de l’utilisation du temps, de la meilleure répartition des niveaux de responsabilité en matière de gestion.
 
Comment concilier le poids des contraintes pesant sur nos structures, sur les femmes et les hommes qui les font vivre, poussant vers une rationalisation permanente, et la nécessaire imagination, seule capable d’éclairer les décisions dont seront issues les propositions efficaces pour de nouvelles organisations ?
 
  
Les 60èmes journées du GERHNU, en séminaire les 24 et 25 Mai 2002 sur les bords du Lac de Serre-Ponçon, seront un moment privilégié pour échanger, exprimer, et synthétiser les éclairages, expériences et attentes des professionnels et usagers.
Le Centre Hospitalier de Gap s’emploie dès à présent avec plaisir à mettre en place ces journées, pour favoriser un débat libre, riche et constructif.
Sans avoir l’ambition de rédiger « Le monde selon Gap », nous souhaitons favoriser la réflexion collective sur ce thème de pleine actualité.
Le site naturel des Hautes-Alpes nous y aidera sans aucun doute.
 
Madame Solange Zimmerman Directrice

Mme Odile Nicolas .Présidente de la CME
 


LA CRISE...TOUJOURS LA CRISE ..........Février 2002C'est une grande banalité que de dire que nos hôpitaux souffrent encore un peu plus dans la période actuelle. Cette souffrance est physique, matérielle et surtout morale.
L'ensemble des soignants subit les conséquences des mouvements revendicatifs des médecins libéraux et redoute avec de plus en plus d'acuité l'aménagement de la réduction du temps de travail. Les soignants non médecins sont désormais persuadés que, si le temps de travail sera effectivement réduit, la conséquence majeure sera un alourdissement de la charge de travail par une réduction du nombre d'agents présents dans les services de soins.
Et l'on ne mesure pas encore les conséquences de la réduction du temps de travail des médecins.
Ceci invite à réfléchir en profondeur sur les modifications inéluctables des organisations(et de l'organisation interne de l'hôpital public).Ceci invite aussi à penser les organisations à partir de projets transversaux à
l'intérieur de l'hôpital.
Le G.E.R.H.N.U l'avait prévu! En effet,depuis plus d'un an, il a choisi ce thème qui sera abordé à GAP pour ses 60émes journées, à la lumière de relations d'expériences débouchant sur des propositions concrètes.
Rendez-vous donc à GAP les 24 et 25 mai 2002.
Inscrivez vous dès réception des documents du congrès.
Dr Jean-Jacques PICARD
C.H. de CHALONS EN CHAMPAGNE
Vice-président du GERHNU
E-mail: jpicard@ch-chalonsenchampagne.rss.fr

 

 Evaluer et satisfaire les besoins de santé ..........Novembre 2001

    Existe-t-il une question plus complexe en matière de politique sanitaire ? Chaque terme de cette phrase implique des réflexions multiples.    En premier lieu définir la santé est extrêmement délicat, s’agit-il d’un état favorable dont le maintien aurait pour base la prévention et l’éducation sanitaire ou au contraire  un état d’équilibre précaire dont la restauration met en œuvre les différents éléments du système de santé. Peut-on rechercher des déterminants, des items, des indices pour définir la santé  en la fragmentant en parcelles élémentaires ? Ces éléments seront-ils les mêmes pour chaque individu ?    Définir les besoins de santé n’est pas plus facile car il s’agit d’une notion à la fois subjective par rapport à un sentiment d’état normal dont chacun voudrait bénéficier durablement  et objective basée sur une série d’indices auxquels il faudra répondre positivement. L’évaluation de ces besoins va mettre à l’œuvre des intervenants multiples experts de santé: sociologues, psychologues, médecins, paramédicaux, représentants de l’administration et des citoyens.    Une stratégie de réponse à ces besoins doit être élaborée. Les stratèges seront encore plus nombreux incluant en plus des précédents des économistes car la notion de coût et d’investissement ne peut être éludée. La stratégie reposera sur une veille technologique efficace qui observera l’émergence de prises en charge et de moyens diagnostiques  nouveaux et évaluera leur avenir de manière à les mettre en œuvre sans retard si le bénéfice est important pour la personne malade.       Le citoyen par l’intermédiaire de ses choix politiques a à répondre à la question de la priorité de la santé par rapport à d’autres objectifs de la nation.    Les structures hospitalières ont évidemment un rôle primordial à jouer dans la satisfaction des besoins de santé. Elles doivent en particulier être au premier rang pour effectuer la projection de l’hôpital dans le futur et participer à la nécessaire adaptation des structures à court et à moyen terme.      La place des hôpitaux dans l’évaluation et la satisfaction des besoins de santé sera le thème de la Journée d’automne du GERHNU qui aura lieu le 23 novembre 2001. Le Centre hospitalier Sud Francilien accueillera cette journée. Ce site parait particulièrement bien choisi car sa création est le fruit d’une importante opération de restructuration représentant l’aboutissement d’une longue réflexion sur l’offre de soins et la satisfaction des besoins de santé locaux et régionaux. 

Docteur Marc BRAY
Président de la C.M.E.

C.H. Sud Francil
ien
 
 

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Les 58èmes Journées du G.E.R.H.N.U. de SAINTES, les 11 et 12 mai 2001 avaient pour thème
"Le médicament à l'Hôpital : totem et tabou".
  C'est la première fois, depuis sa création en 1973, que le G.E.R.H.N.U. mettait ainsi en vedette le médicament et les Pharmaciens hospitaliers. Outre l'actualité brûlante du médicament, c'était bien une façon de rendre ici un hommage à nos collègues hospitaliers non médecins. Cela dit, le but du G.E.R.H.N.U. est, non seulement d'analyser un thème d'actualité mais, autant que possible, de faire des propositions pour le moyen et long terme. C'est délibérément que ces deux journées ont réalisé un brassage salutaire entre acteurs de santé, souvent peu habitués à dialoguer sur le médicament, même si les uns et les autres font partie d'une longue chaîne qui débute à la conception d'une nouvelle drogue jusqu'à son utilisation par le patient, hospitalisé ou non. Trop souvent, la méconnaissance de l'autre se traduit par des attitudes stéréotypées, procès d'intention, voire conflits qui relèvent bien, à l'échelon collectif, de totems et de tabous.               Les journées de SAINTES ont largement contribué, et c'est leur premier succès, à faire tomber les cloisons entre les uns et les autres ; que soient remerciés les différents participants universitaires, praticiens hospitaliers, responsables de l'Industrie pharmaceutique, responsables du Ministère, d'avoir accepté cette "confrontation". Si la découverte puis la fabrication d'un nouveau médicament ont subi une véritable révolution depuis quelques décennies et sont, de fait, le champ quasi-exclusif de sociétés multinationales, parallèlement, au plan de l'utilisation, de nombreuses procédures sont devenues la règle, ceci dans le but d'améliorer la qualité, la sécurité, l'efficacité des molécules nouvelles. Il existe désormais, entre les divers partenaires, une même exigence au profit du malade alors même que des stratégies mondiales (pour le développement puis la diffusion), s'interpénètrent avec des directives européennes ou françaises. Il est possible et nécessaire qu'au niveau juridique, économique, et bien sûr médical, les mêmes valeurs soient défendues et que le malade reste l'ultime bénéficiaire. Le pharmacien hospitalier actuel, partenaire incontournable de l'Industrie est à l'interface entre les propositions de la concurrence et les besoins des patients de son Hôpital avec l'aide du Comité du médicament. L'A.M.M., la commission de la transparence ont, auparavant, analysé en toute indépendance le rapport coût/bénéfice de toute molécule nouvelle. Si l'Etat, par l'intermédiaire du Directeur Général de la Santé et aussi par l'intermédiaire de l'Assurance Maladie, assure la meilleure adéquation entre bénéfice économique (pour le fabricant) et bénéfice médical (pour le malade), il n'est plus question de déséquilibre ou d'opposition entre divers partenaires ("les petits", près du terrain, "les gros" près des stratégies mondiales) mais plutôt d'une collaboration la plus transparente possibles avec le respect des règles, - règles du jeu économique et règles du jeu éthique.              Non, tout n'est pas le plus beau dans le meilleur du monde mais dans notre société européenne de liberté et de solidarité, on peut continuer à parler à SAINTES en Saintonge, au printemps 2001, du médicament comme l'un des éléments les plus concrets de l'Economie de Santé, certes concurrentielle mais aussi nécessairement planifiée à l'échelon européen. Que personne n'oublie que le client est aussi le patient dans toute sa spécificité et son originalité !!.Philippe RENOU  CH LE MANS

         


Le médicament à l'Hôpital 12 février 2001SAINTES

Aux yeux du patient, le médecin et le pharmacien ne prennent-ils pas l’image d’un Dieu doté du pouvoir de le sauver ? Totem et Tabou, titre d’un ouvrage de Sigmund Freud, se rejoignent en ceci qu’ils ont trait au sacré. Mais, contrairement au tabou, synonyme d’interdiction d’un objet ou sujet jugé dangereux, par son caractère impur ou sacré, le totem symbolise l’esprit protecteur d’un groupe, une relation surnaturelle dispensatrice de bienfaits. S’interroger sur le rôle que joue le médicament dans la société actuelle revient ainsi à se demander s’il est utile ou néfaste, attirant ou repoussant.Les 58e Journées Nationales du G.E.R.H.N.U. seront l’occasion de réfléchir ensemble les 11 et 12 mai prochains à Saintes sur ce thème à la fois d’ordre éthique, sociologique et économique du " médicament à l’hôpital : totem et tabou ".Ces rencontres nous inviteront d’abord à nous replonger dans l’histoire du médicament à l’hôpital, pour nous pencher ensuite plus particulièrement sur les réactions et comportements des malades à l’égard du " remède ". Les conférences suivantes aborderont des questions plus techniques telles que la réglementation, le partenariat entre l’hôpital et l’industrie pharmaceutique, la logistique et stratégie d’achat, le circuit du médicament, l’accréditation et l’assurance-qualité.Le consensus éclairé entre médecins et pharmaciens dans le choix stratégique des thérapeutiques utiles aux malades hospitalisés sera évoqué dans le cadre des comités du médicament.Si l’on se réfère à la définition donnée par les anthropologues, le médicament tire son caractère tabou de son aspect dangereux. Les effets indésirables du remède peuvent-ils aller jusqu’à masquer ses vertus réparatrices ? Deux communications tenteront d’apporter des éléments de réponse à ce problème de iatrogénie.Toutes ces séances de travail et rencontres conviviales se dérouleront à Saintes, ville gallo-romaine, dans le cadre magnifique de l’Abbaye aux Dames, haut-lieu de la musique ancienne , propice à la réflexion et à la nourriture de l’esprit.

.Jean-Noël PAROLA    CH SAINTES   

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